Retour au plat pays
Lyon, la pluie, des rendez-vous manqués aussi. J'ai loupé Sophie et Hugues à Vienne, qu'à cela ne tienne, ils se déplaceront à Lyon et nous passerons une très agréable matinée ensemble.
Bourgogne, Champagne, Ardennes, les régions se suivent, la pluie persiste, comme pour donner une raison d'être à la veste que j'ai reçue pour mon anniversaire. Elle s'introduit jusque dans les entrées des douches des campings, m'entraînant dans une glissade impressionnante avec récupération sur le poignet, écchymose sur la cheville. Un accident dans les douches, c'est trop bête après avoir survécu à tant de véhicules. A voir mon corps, j'ai souvent l'impression d'être une rescapée turbulente des cours de récré, avec mes bleus, bosses, égratignures et autres plaies...
Je traverse quelques vignobles en Bourgogne, m'arrête brièvement à Beaune en pensant à La grande vadrouille, longe le très beau canal de Bourgogne et arrive en Champagne. Point de vignes à l'horizon, uniquement des champs de céréales, mais une délicieuse flûte de champagne m'attendait à Troyes chez les Deschamps. J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Renaude, Francis et leurs enfants, finalement, tous mes hôtes sont ex aequo pour la qualité de leur accueil... Il pleut (12°C en juin, ça ne devrait pas être permis!) et je me plante devant le petit écran pour regarder Roland Garros.
Plus au Nord, bienvenue chez le Ch'tis. Je n'ai pas vu le film, j'en ai entendu parler jusqu'en Amérique du Sud, mais il est possible ici de boire de la bière Ch'ti, manger des pizzas ch'tis, parler avec l'accent ch'ti! Les Ardennes françaises offrent un paysage vallonné, des champs, des bois. Je m'arrête à un ancien relais postal de la liaison Amsterdam-Marseille. Je n'emprunte que des mini-routes blanches de la carte Michelin, et pourtant, mon itinéraire ne doit pas être si loufoque que ça puisque même le service de la poste l'a compris naguère.
Je passe la frontière. Un homme m'offre un verre d'eau fraîche, m'explique quel itinéraire prendre à vélo pour rallier Bruxelles, m'indique la meilleure friterie de la région, près de Couvin. Bienvenue en Belgique!
Je me sens bien dans mon pays mais je dois reconnaître que les routes sont vraiment en mauvais état. Mes pneus Nimbus sont peu confortables et chaque trou ou bosse sur la route se répercutedans mes fesses et mon dos. Je suis époustouflée par la beauté de cette région que je ne connaissais pas: le Ry de Rome, Petigny, Viroinval... J'écarquille les yeux et me demande ce que je suis aller chercher au loin alors qu'il y a de si beaux coins dans notre petit pays.
A Mariembourg, il y a un thé dansant au camping; belgitude aussi que de voir les retraités danser au son de l'accordéon. 2 cyclistes néerlandais plantent leur tente à côté de la mienne et nous parlons vélo et voyage, of course. Comme tous les cyclistes que j'ai croisés, ils sont plus chargés que moi.
Dans la région de Charleroi, des drapeaux turcs et italiens pendent aux fenêtres, Euro 2008 oblige. Les drapeaux belges sont en bannière et les Diables rouges au vestiaire...
A Villers Perwin, j'ai été accueillie par Marie à l'hospitalité légendaire. Elle avait eu la bonne idée d'inviter toute mon ancienne équipe. Ils ont débarqué en rangs serrés, vraiment de chouettes retrouvailles. Mais que le boulot me semble loin...
Durant 3 petites semaines, j'ai pu revoir ma famille et certains amis. Malgré la joie de les revoir tous et un agenda bien chargé, je me suis vite sentie désoeuvrée, un petit manque de routes, grands espaces, exercice physique... Mon vélo a subi un excellent entretien, je repars avec des pneus Schwalbe décidément beaucoup plus confortables que les Nimbus, une nouvelle cassette et une nouvelle chaîne.
Demain, je reprends la route vers le Nord de l'Europe, avec au programme les pays scandinaves, les pays baltes et des nuées de moustiques, paraît-il...
Depuis un cybercafé sans café de la place Dailly.
Bourgogne, Champagne, Ardennes, les régions se suivent, la pluie persiste, comme pour donner une raison d'être à la veste que j'ai reçue pour mon anniversaire. Elle s'introduit jusque dans les entrées des douches des campings, m'entraînant dans une glissade impressionnante avec récupération sur le poignet, écchymose sur la cheville. Un accident dans les douches, c'est trop bête après avoir survécu à tant de véhicules. A voir mon corps, j'ai souvent l'impression d'être une rescapée turbulente des cours de récré, avec mes bleus, bosses, égratignures et autres plaies...
Je traverse quelques vignobles en Bourgogne, m'arrête brièvement à Beaune en pensant à La grande vadrouille, longe le très beau canal de Bourgogne et arrive en Champagne. Point de vignes à l'horizon, uniquement des champs de céréales, mais une délicieuse flûte de champagne m'attendait à Troyes chez les Deschamps. J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Renaude, Francis et leurs enfants, finalement, tous mes hôtes sont ex aequo pour la qualité de leur accueil... Il pleut (12°C en juin, ça ne devrait pas être permis!) et je me plante devant le petit écran pour regarder Roland Garros.
Plus au Nord, bienvenue chez le Ch'tis. Je n'ai pas vu le film, j'en ai entendu parler jusqu'en Amérique du Sud, mais il est possible ici de boire de la bière Ch'ti, manger des pizzas ch'tis, parler avec l'accent ch'ti! Les Ardennes françaises offrent un paysage vallonné, des champs, des bois. Je m'arrête à un ancien relais postal de la liaison Amsterdam-Marseille. Je n'emprunte que des mini-routes blanches de la carte Michelin, et pourtant, mon itinéraire ne doit pas être si loufoque que ça puisque même le service de la poste l'a compris naguère.
Je passe la frontière. Un homme m'offre un verre d'eau fraîche, m'explique quel itinéraire prendre à vélo pour rallier Bruxelles, m'indique la meilleure friterie de la région, près de Couvin. Bienvenue en Belgique!
Je me sens bien dans mon pays mais je dois reconnaître que les routes sont vraiment en mauvais état. Mes pneus Nimbus sont peu confortables et chaque trou ou bosse sur la route se répercutedans mes fesses et mon dos. Je suis époustouflée par la beauté de cette région que je ne connaissais pas: le Ry de Rome, Petigny, Viroinval... J'écarquille les yeux et me demande ce que je suis aller chercher au loin alors qu'il y a de si beaux coins dans notre petit pays.
A Mariembourg, il y a un thé dansant au camping; belgitude aussi que de voir les retraités danser au son de l'accordéon. 2 cyclistes néerlandais plantent leur tente à côté de la mienne et nous parlons vélo et voyage, of course. Comme tous les cyclistes que j'ai croisés, ils sont plus chargés que moi.
Dans la région de Charleroi, des drapeaux turcs et italiens pendent aux fenêtres, Euro 2008 oblige. Les drapeaux belges sont en bannière et les Diables rouges au vestiaire...
A Villers Perwin, j'ai été accueillie par Marie à l'hospitalité légendaire. Elle avait eu la bonne idée d'inviter toute mon ancienne équipe. Ils ont débarqué en rangs serrés, vraiment de chouettes retrouvailles. Mais que le boulot me semble loin...
Durant 3 petites semaines, j'ai pu revoir ma famille et certains amis. Malgré la joie de les revoir tous et un agenda bien chargé, je me suis vite sentie désoeuvrée, un petit manque de routes, grands espaces, exercice physique... Mon vélo a subi un excellent entretien, je repars avec des pneus Schwalbe décidément beaucoup plus confortables que les Nimbus, une nouvelle cassette et une nouvelle chaîne.
Demain, je reprends la route vers le Nord de l'Europe, avec au programme les pays scandinaves, les pays baltes et des nuées de moustiques, paraît-il...
Depuis un cybercafé sans café de la place Dailly.