Bruxelles-Chantilly

Publié le par Paloma

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500 km de parcourus entre Bruxelles et Olivet, au Sud d’Orléans.
Les paysages rencontrés évoluent doucement, à une vitesse humaine qui me convient très bien.
Partie épuisée de Bruxelles par les formalités administratives plus que par le périple à entreprendre et finalement peu préparé, mes mollets ont été en quelque sorte un exutoire à ma fatigue.
Je suis dans les starting blocks et admire une dernière fois la cathédrale avant de me diriger vers le canal BXL-Charleroi. Petite mise en jambes en terrain plat, avec des réminiscences d’odeurs propres au canal, du temps où je pratiquais l’aviron. Je double et croise des péniches, mon esprit vagabonde mais jamais ne s’ennuie.
Près de Ittre, je retrouve Brigitte avec grand plaisir ; nous devisons joyeusement en prenant un café devant un minable estaminet.
Je suis impressionnée par le plan incliné de Ronquières et poursuis ma route à travers champs. Difficile d’imaginer que les chemins de remembrement me mènent à Madrid...
A Quiévrain, je profite de l’accueil très attentionné des parents d’Arnaud. Merci !
Je me dirige plein Sud et mon visage est déjà brûlé par le soleil ; celui-ci est omniprésent et rend inutile l’usage de la boussole, au moins jusqu’à Madrid.
Depuis la frontière, une question cruciale s’impose à moi : à partir d’où ne voit-on plus de maisons en briques ?? Difficile de répondre à cette question quand on emprunte TGV, autoroute ou avion. La réponse pourrait être Plessis-Brion, au sud de Noyon, qui possède un superbe château.
Les départements se succèdent, je circule le long de l’Oise à Compiègne.
J’ignore s’il existe aussi une loi sur l’ouverture des terrasses en France, mais j’ai dû attendre Senlis avant de pouvoir boire un petit café au soleil. La terrasse est l’amie du cyclotouriste qui peut garder à l’œil sa précieuse monture.
Le vélo répond très bien à mes attentes. C ‘est mon complice, il fait corps avec moi. Les vitesses s’enchaînent souplement, sa selle ménage mes ischions, son guidon ergonomique permet de varier les points d’appui et limite les fourmillements dans les bras. Je me cramponne à ses cornes quand un camion s’aventure à me doubler ou me croiser à vive allure, créant un appel d’air propre à me déstabiliser et m’envoyer dans le fossé. Ceci dit, je n’ai pas encore été mise en danger par un quelconque véhicule.
Je cafouille cependant encore un peu avec les lanières des cale-pied.

Publié dans colombe.a.velo

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C
Hello Paloma,<br /> Journée institutionnelle enrichissante au jourd'hui pour tes collègues IC! On y parle même de toi,.... pendant les "pauses santé"!<br /> Bon séjour à Madrid! Soigne toi!!!<br /> Je pense à toi!<br /> Cath
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S
Hello Paloma! quel plaisir de te lire! on peut partager ce que tu vois et ce que tu vis. J'espère que tu auras le temps et le courage de continuer à rédiger de manière aussi vivante! Bonne route!
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